COLD PREY

Publié le 2 Février 2010

COLD PREY

Comme dirait un bon ami : “Cold Prey, c’est pas mal car on dirait pas un film américain vu que c’est un film norvégien”… Grégo, si tu me lis, big up à toi…

Passé cette intro personnel, rentrons dans le vif du sujet tel la pioche du tueur dans le crane d’une de ses victimes : Cold Prey, c’est vrai que c’est pas mal ! C’est pas non plus phénoménal mais c’est quand même vachement bien. D’ailleurs, derrière la jaquette du DVD (ou du Blu-ray pour ceux qui se la raconte), on peut lire : “On n’a encore jamais vu un slasher aussi parfait !”… Bon, je pense qu’il manque la fin de la phrase qui devait sûrement être “aussi parfait en Norvège”. Parceque non, “Cold Prey” n’est pas parfait et n’est pas non plus le slasher le plus parfait du monde !

COLD PREY

Faisons le tour d’horizon de ses qualités et de ses défauts : Au rang des qualités, on peut noter que techniquement c’est impeccable ! Que ce soit la réal’, les cadrages, le montage, le rythme et tout, c’est assez classe et ça n’a d’ailleurs rien à envier à un film américain (hein Grégo !).

Ensuite, on peut aussi dire que l’interprétation est nickel et permet une bonne immersion dans le film dès les premières minutes. Au niveau du scénario, rien de neuf sous le soleil (ou plutôt sous la neige), ça reste du classique mais de l’efficace. La psychologie et les réactions des personnages sont bien travaillés et les comportements sont beaucoup moins absurdes que dans beaucoup d’autres slasher. Nous n’éviterons tout de même pas les poncifs obligatoires du genre, à savoir le groupe qui se divise sans avoir toujours une bonne raison (surtout dans la deuxième moitié du film). Bon, on ne peut pas trop leur en vouloir non plus, faut bien qu’ils se séparent sinon ce serait pas super flippant et puis, comment il ferait notre pauvre tueur si tout le monde reste ensemble ???

COLD PREY

Le tueur, justement parlons-en ! Bah, il est pas au top ! Enfin, il est efficace (comme le film), c’est vrai ! Il est bourrin comme on aime, c’est vrai ! Mais il manque tout de même de présence, de carrure et de style !! On est quand même loin de la classe d’un Michael Myers ou d’un Jason (pour ne citer qu’eux). Mais bon, il fait bien son boulot, car pour charcler, il charcle !

En parlant de charclage, ce que vous avez tous envie de savoir c’est : “Alors, ça saigne ou quoi ???” ! Et bien oui…Et non ! Oui, car dès le début du film, on a le droit à un tibia bien pété recollé à la superglu et à une jeune fille qui se fait bien matraquer sa race et qui perd une majeure partie de son sang ! Jusque là, on est content ! Puis, on l’est moins… ça se calme, on ne sait pas pourquoi mais les coups de pioches deviennent plus rare et surtout beaucoup moins “démonstratif”, on a même droit à un brisage de nuque pas spécialement convaincant sur le plan visuel. Je pense que le réalisateur a voulu accentuer le suspens mais bon, on est quand même venu pour voir de la viande et du boyaux et ça en manque un peu…

Par contre, comme je le disais plus haut, le scenario et le bon rythme aidant, on ne s’ennuit pas et on s’inquiète tout de même du devenir de nos héros (même si on connait déja la fin si on a eu le malheur de lire le résumé sur la pochette du coffret regroupant les 2 films de la saga).

Pour finir, les banalités d’usage : ça raconte quoi “Cold Prey” ??? Bah, l’histoire d’une bande de jeunes qui viennent faire du snowboard et qui après un accident (la fameuse cheville pétée) trouve refuge dans un ancien hôtel qui malheureusement est habité par notre ami en anorak et armé d’une pioche !

Le film a été réalisé par : Roar Huthaug (son prénom me rappelle “Bloody Roar, un jeu de combat vachement cool sur playstation 1!) et c’est avec : Ingrid Bolso Berdal, Rolf Kristian Larsen, Thomas Alf Larsen, Endre Martin Midstigen (ouh, ils adorent les longs noms ces norvégiens !!) et Viktoria Winge.

Ma note pour ce film : 7/10

Rédigé par Gib

Publié dans #Critiques

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